Entrée en vigueur en France en 2006, la Convention européenne du paysage nous a engagés à identifier et qualifier l’ensemble des paysages qui composent notre territoire. La définition maintenant donnée au paysage, « une partie de territoire telle que perçue par les populations, dont le caractère résulte de l’action de facteurs naturels et/ou humains et de leur interrelations », permet de décrire tous les paysages d’un territoire, qu’ils soient remarquables ou les plus quotidiens, à travers les atlas des paysages.
Cette prise en compte se base sur trois modalités :
> identifier (délimiter une unité paysagère et la nommer),
> caractériser (décrire les structures paysagères),
> qualifier (saisir les représentations sociales associées à une unité paysagère).
Par ailleurs, les atlas des paysages permettent de saisir les dynamiques et les pressions qui les modifient, et d’en suivre, également, les transformations. A ce titre, les atlas sont révisés tous les dix ans environ.
Les atlas des paysages sont publiés depuis le début des années 1990 et la quasi-totalité de l’espace national est aujourd’hui couverte par un atlas d’échelle départementale ou régionale.
Pour qui ? pour quoi ?
Les atlas de paysages sont l’un des outils de connaissance des paysages à disposition des acteurs des territoires et peuvent participer à la construction d’un projet de territoire. Ils permettent de rendre compte de l’articulation des différents facteurs impliqués dans les transformations de ces territoires. Ils apparaissent comme un processus qui conduit à la production d’un socle de connaissances partagées et valorisées de différentes façons.
Source : Ministère de la transition écologique / Objectif Paysages
→ Lien consultation : https://objectif-paysages.developpement-durable.gouv.fr/les-atlas-de-paysages-20