Paysages
Le Val d'Amour
En amont de sa confluence, la Loue présente, aux abords immédiats de son cours, un paysage analogue à celui du Doubs : une sorte de forêt-galerie enserre la rivière. En revanche, dès que l’on gagne les hautes terrasses, on retrouve un paysage de plaine agricole qui fait écho à celui du finage. Cependant, les vues sont structurées différemment car les villages s’alignent sur le rebord de la vallée tout contre les lisières forestières qui arrêtent le regard.
Le Val d'Amour
Le Val d'Amour est une plaine large d'environ 2 km, allongée au sud de la forêt de Chaux (que l'on devine à gauche). Les cultures dominent, comme partout dans la région doloise. Quelques taches rouges marquent la présence de villages qui jalonnent les bords de la vallée en chapelet.
Espaces urbanisés
La particularité des villages du val d’Amour réside dans leur implantation le long de deux voies de communication, parallèles et équidistantes, de part et d’autre de la Loue, sur les rebords boisés. A une ou deux exceptions près, les villages-rues s’étirent interminablement de l’est à l’ouest, l’implantation de fermes autonomes très massives restant assez libre.
Jusqu’à Mont-sous-Vaudrey, le toit en pavillon (4 pans) se généralise, avec un vaste auvent sur consoles sur l’ensemble du bâtiment, tandis que l’habitation se développe en formant une avancée en équerre plus ou moins importante.
Les maisons de « radeliers », ceux qui « flottaient » le bois, sur la Loue, sont beaucoup plus modestes et restent à trois travées, sans étage, toit à pavillon sans auvent.
La centralité des bourgs n’est marquée que par la présence de la mairie et de l’église qui sont souvent très monumentales.