Paysages
Commandé par la petite ville d’Arinthod, ce plateau dans lequel la Valouse s’inscrit localement en gorge, n’a pas la rigueur topographique de son homologue du nord mais le terme s’impose par la différence avec le reste de la Petite Montagne. Adossé au faisceau d’Orgelet-Poncin, ce plan incliné vers l’ouest se termine au-dessus de la Valouse ; il est accidenté de plusieurs vallons secondaires qui peuvent prendre l’allure de véritables ravins. La polyculture constitue le mode dominant d’occupation des terres et ne laisse qu’une place réduite à la forêt. De ce fait, le paysage offre des vues relativement ouvertes mais il est vrai que toute une partie des espaces semi-naturels en pâture tend à être reprise par des formations buissonnantes de buis et (ou) d’épineux.
Arinthod
Le pays d'Arinthod s'est développé sur une large cuvette limitée à l'est et à l'ouest par deux rides qui se rejoignent en amont et en aval de la Valouse. Si les versants sont recouverts de forêts de feuillus, la dépression a été le siège d'une intense activité agricole. Aujourd'hui, les friches gagnent : jadis ouvert, le paysage devient cloisonné. Arinthod se localise sur une terrasse, entre le fond de la vallée et l'amorce du versant.
Espaces urbanisés
Cette différenciation nord-sud se prolonge à l’ouest en Saône-et-Loire à travers le Sud-Revermont et la Bresse…
Autre caractéristique du sud de la Petite Montagne sud et qui se prolonge dans l’Ain, c’est l’apparition de galeries bois sur toute la longueur de la façade sous le « gouttereau » très débordant ; accessibles par la « chambre haute », elles servaient à faire sécher les grains et plus particulièrement les « panouilles » de maïs qui y étaient suspendues. On trouvera également des maisons avec cave, escalier et habitation surélevée, preuve que l’on cultivait la vigne ça et là.