Paysages
Le haut bassin de la Lizaine s’épanouit sur une vaste conque qui éventre le petit massif du Chérimont. Dans le détail, le réseau hydrographique se ramifie à l’extrême en une multitude de petits ravins qui griffent les versants. De multiples étangs parfois minuscules jalonnent la plupart des fonds de vallon. La mise en valeur agricole par la polyculture a mordu sur les basses pentes où les villages se sont installés. [..]
[…] Malgré ce cadre topographique qui ne manque pas d’ampleur, les vues restent réduites car les masques forestiers ne sont jamais loin.
Le vallon de Chenebier et Etobon
Le dôme sous-vosgien est décomposé en deux blocs principaux séparés par un vallon qui abrite les villages d'Echevanne, de Chénebier, d'Etobon et de Belverne. Dans ce petit secteur, la forêt a reculé pour laisser la place à des formations ouvertes (Pâtures, prés de fauche, champs cultivés) au milieu desquelles prennent place bosquets, haies et taillis
Espaces urbanisés
Cette petite sous-unité comprend les villages de Belverne, d’Etobon et de Chenebier qui totalisent près de 1000 habitants. Les contraintes topographiques ont conditionné leur implantation initiale. Ainsi Belverne est assez resserré dans une sorte de petite conque entourée de tous cotés par de fortes pentes boisées. Les maisons en grès rose, souvent anciennes, longent la rue principale, le temple du 19 ème siècle et la fontaine monumentale à piliers se trouvent respectivement au centre et à la sortie nord du village. Etobon est situé dans un secteur moins accidenté à flanc de versant et sur un petite crête correspondant à la ligne de partage des eaux des bassins de la Lizaine et du fau Rau. Les maisons s’alignent le long de la rue principale, deux d’entre elles portant encore les dates de 1654 et 1658. Le site de Chenebier est plus plat et plus découvert et les maisons sont bien dispersées, les constructions des dernières décennies ont encore accentuées ce phénomène de mitage.