[...] Sa configuration de relief est d’ailleurs très semblable. Sous le Lomont, le Mont Beulchy (547 m) constitue le pivot d’articulation de plusieurs petites vallées ramifiées dont les ruisseaux se rejoignent à Glay.
La Creuse, la Fouge et la Laronnesse ont isolé un éperon sur lequel s’est installé le bourg de Blamont, organisé en deux parties, l’une autour du vieux château (hospice) et de l’église, l’autre autour du temple et de l’école.
A partir de ce site, la vallée du Gland, axé plein nord, entaille le plan topographique et débouche plus bas, au cœur de l’aire urbaine. Elle a constitué un diverticule le long duquel l’agglomération a pu s’étendre par des communes satellites comme Seloncourt ou Hérimoncourt. La rurbanisation du paysage, tentaculaire dans la vallée, dispersée en villages sur le plateau, est ainsi forte. Les constructions entrent dans la composition des vues et s’y combinent avec feuillus en massifs, bosquets ou haies, prairies et cultures.
Espaces urbanisés
On retrouve dans cette section une situation similaire à la sous-unité « Entre montagnes du Lomont et vallée du Doubs », palier surplombant la vallée, caractère rural des villages, avec certains « emprunts » architecturaux au Pays de Montbéliard.
Les villages semblent cependant moins figés dans le temps qu’en sous-unité « Entre montagnes du Lomont et vallée du Doubs » et dénotent une certaine vitalité. Peut-on y voir l’effet d’une grande proximité frontalière avec la Suisse ?
Dans tous les cas, les villages montrent des extensions non négligeables, bâties toujours sur le modèle pavillonnaire.
Dans les centres anciens, on trouve souvent, comme à Montbéliard, deux édifices religieux qui cohabitent : l’église et le temple, générant deux pôles dans la dynamique urbaine.
Abbévillers, village groupé en étoile, comporte également deux centres (celui du bas autour du temple, celui du haut autour de la mairie et de l’école) reliés par une rue principale, le long de laquelle sont juxtaposées les bâtisses anciennes dissociées les uns des autres.