Une bonne rénovation thermique doit être pensée de façon globale et nécessite un diagnostic pointu de l'état existant.
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llustr. 13 et 14 Rénovation d'une maison individuelle à Saint-Claude. |
Avant Après |
Une bonne rénovation thermique doit être pensée de manière cohérente et globale, en fonction du budget disponible, pour atteindre tout de suite le meilleur niveau possible.
Optimiser les interventions
Il vaut mieux intervenir sur peu d'éléments mais en visant un niveau de performance très élevée, plutôt que réaliser des travaux sur la totalité des postes (isolation, remplacement des fenêtres, pose d'une ventilation, changement de production de chauffage et d'eau chaude...) a minima.
Une bonne coordination des entreprises
En phase chantier, elle est indispensable et l'accompagnement par un architecte ou un maître d'œuvre est fortement recommandée
Le choix des matériaux et des équipements
Il est à ajuster aux caractéristiques spécifiques de chaque bâtiment ancien. Un soin tout particulier doit être apporté à la mise en œuvre et à l’entretien.
Le comportement hygrothermique
Il est nécessaire de prendre en compte le comportement hygrothermique des murs anciens et de les assainir s’ils présentent des symptômes dus à l’humidité (développement de salpêtre, de champignons et moisissures, prolifération d’insectes xylophages dans les planchers, charpentes… Un matériau humide est difficile à chauffer et un isolant perd ses propriétés s’il est gorgé d’eau.
Illustr. 16 Exemples de parois anciennes