Paysages
La vallée du Doubs, entre Villette-les-Dole et Neublans-Abergement
En l’absence de contraintes structurales fortes propres à canaliser la vallée, la dynamique naturelle du Doubs et de son flux ont pu jouer sans entrave au fil du temps. Bras morts et méandres actifs se recoupent selon les configurations complexes qui donnent sa physionomie au lit de la rivière. Bancs de sables prompts à l’assèchement, mouilles, marais et bas-fonds inondables témoignent de cette mise en place aux épisodes enchevêtrés dont la végétation et les modes de mise en valeur conservent la trace. Le paysage de la vallée se détache sur le reste de la plaine comme un ruban d’eau et d’arbres mélangés.
La confluence Ognon-Doubs
Dans les environs de Parcey, l'influence de Dole, toute proche, donne une teinte urbanisée aux paysages : au milieu des cultures, s'étalent de gros bourgs (Parcey à gauche, Chaussin). Pourtant, les villages qui parsèment la plaine sont le plus souvent cachés à la vue par les lanières de végétation présentes surtout le long du Doubs, lui aussi très discret.
Espaces urbanisés
Le choix a été fait de prolonger la sous-unité de la vallée du Doubs, entre Salans et Choisey, appartenant à l’unité la plaine Doloise, en créant une sous-unité qui sépare le Finage du val d’Amour.
En terme de paysage elle aurait pu être intégrée totalement au Finage avec la particularité de l’arrière-plan boisé qui arrête le regard au sud-est. En terme de bâtiments on retrouve des caractères communs au Finage et au val d’Amour.
Seuls les villages qui sont en limite sud-est voient les caractères bressans apparaître dans les fermes isolées (bâtiments étroits et longs) et l’utilisation de la brique dans les bâtiments publics comme à Neublans.