Paysages
Le glacis qui borde la dépression sous-vosgienne se prolonge ici. Sa limite nord-est est bien nette puisqu’elle s’appuie sur un escarpement de faille rectiligne. Si on retrouve également un bon drainage diffus, il est localement structuré par les vallées plus importantes de la Combeauté et de l’Augronne. […]
[…] La différence la plus sensible est apportée par l’occupation humaine avec la présence du bourg d’Aillevillers. Formant le troisième élément du triptyque de blocs faillés, ce petit ensemble se bloque sur l’escarpement qui conduit au plateau des Mille Etangs ; il est séparé de ses voisins par l’auge profonde de la Combeauté à laquelle Fougerolles et ses vergers donnent tout son caractère. On remarque aussi les incisions vigoureuses des ravins qui viennent se raccorder à la rivière.
A l'ouest de Fougerolles
A l'ouest de Fougerolles on trouve un espace minuscue composé du bois de Corbenay et du finage de la Vaivre. Sur l'image ce dernier apparaît au premier plan. Quelques parcelles de cultures sont noyés au milieu d'un espace agricole complexe qui associe prés, vergers, bosquets. La forêt arrive en second plan sous la forme d'un longue lanière verte. Au delà, la vue accède à des espaces pmlus lointains : le vallon de la Combeauté (avec Fougerolles et Corbenay) et le versant boisé qui le domine en rive gauche.
Espaces urbanisées
Cette petite sous-unité, sorte d’arrière-pays septentrional de Fougerolles et de St-loup-sur-Semouse, comprend trois localités dont deux sont situées à la limite de la sous-unité. Aillevillers, petit bourg de 1900 habitants fut le siège, dès la fin du 17 ème siècle, d’établissements métallurgiques qui connurent un déclin définitif à la fin du 19 ème siècle. Cette localité s’est bien développée depuis la dernière guerre : un premier lotissement à la fin des années quarante, de nouveaux bâtiments industriels et un lotissement au sud-ouest dans les années soixante-soixante-dix. Les deux autres villages, Fleurey-les-St-Loup et la Vaivre, beaucoup moins peuplés, se sont moins développés au cours de la même période. L’habitat est bien dispersé surtout à l’est. Des fermes traditionnelles à chari ou des groupes de fermes constituent de nombreux écarts et marquent fortement, en association avec des vergers et notamment des cerisiers, le paysage des environs de Fougerolles. L’écomusée du petit Fahys, établi dans une ancienne ferme inscrite à l’inventaire des monuments historiques.