Plusieurs raisons ont motivé la construction de nouvelles églises au XXème siècle en France :
En Franche-Comté, la construction des églises nouvelles est due en grande partie à la création de nouvelles paroisses en périphérie des villes, soit dans les nouveaux quartiers ouvriers des années 30, soit dans les grands ensembles construits dans les années 1955/60.
La plus célèbre, Notre-Dame du Haut, à Ronchamp en Haute-Saône, se fonde toutefois sur la reconstruction de chapelles plus anciennes, dans un lieu de pèlerinage. Voir les sites de la Colline Notre-Dame du Haut Ronchamp et de la Fondation Le Corbusier
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Illustr. Chapelle Notre-Dame du Haut à Ronchamp (70), 1965 - Le Corbusier architecte |
L’espace du culte se réduit et se simplifie, il est envisagé de manière à rapprocher la communauté des fidèles de l’autel. Intérieurement comme extérieurement, les lignes sont nettes comme les surfaces pour créer une atmosphère simple et paisible.
L’édifice religieux doit porter lui-même les valeurs que le prêtre prêche à ses fidèles : les vertus d’humilité, de pauvreté, de simplicité et celles de force, de justice, de tempérance, de prudence.
Par contre, sacristies et locaux annexes sont composés simplement.
Illustr. Eglise Saint-Jean, Dole (39) : Intérieur | Illustr. Eglise Sainte-Anne, Tavaux (39) : Intérieur |
La composition des plans a pour objectif de créer des espaces pour rassembler et être plus proche de l’autel et ainsi participer de manière plus active au culte. Les églises sont construites sur des figures (plan centré, triangulaire, ellipsoïdal ou ovoïdal) qui assurent la proximité des paroissiens avec le prêtre.
Après-guerre, les édifices se distinguent par leurs lignes particulières, obtenues grâce à l’emploi de techniques et de matériaux nouveaux.
Les architectes, dans les limites des budgets de construction, s’emploient à produire un symbolisme religieux permettant d’identifier les lieux de culte autrement que par un volume imposant ou un clocher.